Arbres patronymiques (agnatiques) et arbres cognatiques (lignées des femmes) :
Ces arbres permettent de retrouver le plus ancien porteur du patronyme ou de la lignée. Il est aisé de remonter jusqu’à la révolution car, à partir de 1792, tous les actes de naissance, mariage et décès (NMD) sont réalisés en mairie et sont « standardisés ».
Auparavant, les registres permettant de remonter la filiation sont les registres tenus par les religieux. Il s’agit de registres des Baptêmes Mariages et Sépultures (BMS ou registres de catholicité) quand il s’agit de la religion catholique, ce qui couvre une grande majorité des cas en France. Mais les choses se compliquent quand il s’agit d’ancêtres protestants ou juifs car il n’y a pas de registre systématique.
Avant 1650 (ou 1600, si on a de la chance), ces registres n’existaient pas. Il est toujours possible de remonter encore plus loin, mais il faut un peu de chance. Si les personnes recherchées avaient un peu de biens, il est vraisemblable qu’à leur décès ou à la vente de ces biens, des actes notariés précisent l’origine des biens. C’est particulièrement vrai dans les états de biens réalisés lorsque le défunt laissait des orphelins mineurs en Flandre. Il arrive que dans ces états de biens, on puisse remonter plusieurs générations.
Il existe encore d’autres sources pour ceux qui ont des ancêtres qui ont dû justifier leurs quartiers de noblesse. Dans ce cas, il est possible de remonter jusqu’aux rois de France et de fil en aguille jusqu’à Charlemagne, voire au delà… Il faut toutefois se méfier des faux, car il était très tentant de se trouver un ancêtre prestigieux, surtout quand cela procurait des avantages significatifs. C’est là que l’on voit que la nature humaine reste immuable…